Connerinade

Publié le par Guy-Joseph Le Hezo

Ras le bol des palinodies des journalistes qui poursuivent jour après jour leur opération de destruction de la candidate Royal qui refuse de céder à leurs exigences. Ils avaient déjà en partie aidé à détruire Jospin en 2002 et ils continuent aujourd’hui. Jouent-ils contre la démocratie ?

Trop, c’est trop ! Dans mon journal préféré, l’éditorialiste de service continue à pilonner la candidate atypique qui ne veut pas se plier aux règles du jeu médiatico-politique, l’appelant récemment à l’instar de l’infâme Fogiel Bécassine, ce personnage honni des Bretons pour sa représentation un peu naïve de la bretonnitude… Cette fois l’homme embusqué derrière ses mots parle de Ségolinade à propos de la Chiraconade sur l’Iran. Et après d’autres du même tonneau… Jamais rien sur les bourdes de Sarkozy et autres sarkosinades...

Les palinodies journaleuses commencent à exaspérer beaucoup d’électeurs qui voudraient enfin que l’on parle de l’essentiel. Et surtout qu’on ne vienne pas dire que les propositions de Ségolène n’existent pas…Ce qu’elle vient d’annoncer pour les jeunes (après d’autres débats participatifs) aurait mérité évidemment un communiqué (on ne parle même pas d’analyse, la dépêche de l’AFP aurait suffi) dans cette même presse que je lis avec plaisir chaque matin. Même pas une ligne. Donc on flingue en Une et on ignore en page intérieure. (NDLR :C'était avant Villepinte) Bien joué. La presse avait déjà dézingué Jospin en 2002 en montant des opérations autour de la sécurité (se souvient-on de l’homme agressé montré en boucle ? )

Question programme, je pose cette question : aucun journaliste (qui savent tout sur tout : c’est même à ça qu’on les reconnaît) serait aujourd’hui infoutu de citer un seul projet sarkosien ! Que reste-il de l’enflure du congrès de l’UMP ? Des paillettes… de l’esbroufe. De la tartufferie. La sapience des journalistes s’arrête là où commence leur envie de jouer un vrai rôle dans la campagne. Faire et défaire les rois est la gourmandise des paparazzi de tous poils qui hantent les rédactions. A une époque où la presse va mal (c’est un euphémisme) comment peut-on comprendre un éditorialiste qui insulte la moitié de son lectorat ? Il faudra qu’on m’explique ça…

Bon ce n’est pas si grave… Après tout, je suis presque le seul dans le quartier à lire le journal.

LH

Ce texte a été publié sur Betapolitique avant le discours de Royal à Villepinte qui n'a fait qu'accentuer Le trouble.

Publié dans Présidentielles

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