Caniveau !

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 Caniveau ! Le mot est venu spontanément aux lèvres de notre très « brillant » candidat de l’Oump après qu’on l’a surpris la main dans le sac à barbouzes. Le manipulateur qu’il est se retrouve  à son tour piégé…l’arroseur arrosé en somme. Et tout cela bien sûr donne des voix à Le Pen qui biche dans son bois comme un vieux dix-cors.

C’est sûr qu’à cette allure-là, l’un des deux prétendants au trône va se retrouver dans la m…La farce est grotesque et le dernier coup porté par les séides de Sarko (je veux parler du « machiavélique » Dahan, homme lige s’il en fut) ne va pas arranger les bidons d’une campagne aux odeurs méphitiques voire même obscènes qui ne peut que continuer à entraîner le politique vers le caniveau en effet.

Que Sarkosy et sa bande de joyeuses harpies arrêtent leur chamboule-tout politique, que les médias arrêtent leur petit jeu de massacre (RMC en sous-marin ?…), que les hiérarques socialistes arrêtent eux aussi de nous prendre pour des cons en faisant les étonnés sur l’affaire des RG… Et ô Tonton dis leur comment on fait quand on a le pouvoir !!…

Sinon on court une nouvelle fois à la catastrophe. Et cette fois, il n’y aura plus personne pour apporter ses voix à l’adversaire…après le beau travail de saccage de l’hôte actuel de l’Elysée qui avait en 2002 toutes les cartes en mains pour créer les conditions d’un gouvernement d’union. 

« Je me suis fait piéger en 2002 en votant Chirac après avoir voté Lionel au premier tour…Je ne me laisserai plus avoir… » m’avouait récemment un ami. Je suis dans le même état d’esprit. Je ne voterai plus pour un adversaire politique même avec des gants en fer… Je fais de l’antisarkosysme une affaire de principe. Chirac a trahi sa mission qui aurait été de réconcilier les deux pôles de l’échiquier politique. Son deuxième mandat va s’achever avec une France amoindrie, plus que jamais morcelée, exsangue, ridiculisée par l’étranger (voir la réunion de Madrid…) Quel gâchis !…

Sur ce champ de ruines où ne s’accomplissent plus que des gestes rituels (Sarko plus ouvriériste que moi tu meurs, Ségo plus intello que moi tu resplendis), on est en plein carnage ! Et pendant ce temps-là le vieux Le Pen brame dans le silence son chant funeste !…

 Un citoyen excédé.